![]() |
![]() |
Génétique
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Publications de Jean-Marie Vanbutsele
Avec l'autorisation de belgiandogs.info ![]() Ces livres numériques ne sont malheureusement plus en ligne : ![]() ![]() ![]() |
Étude de l'édition 2001 du standard Par Abel Renard et Anny De Prez, Juges de Bergers Belges ![]() ![]() ![]() ![]() |
Papiers et sociétés canines
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Santé
![]() |
Divers
![]() Les questions à se poser avant et les choses à prévoir... Quizz sur les bergers belges Pour tester en s'amusant vos connaissances sur la race ![]() |
Recherches génétiques chez le Berger Belge
Voici les documents de l'Institut de Génétique et Développement de Rennes, concernant les recherches génétiques sur la dysplasie de la hanche et l'épilepsie ! Même si vous n'avez pas de chien touché par une de ces deux affections vous pouvez apporter votre aide dans la recherche, je vous demande donc de prendre le temps de les lire et j'espère que vous serez nombreux à participer, il suffit d'une simple prise de sang entièrement gratuite pour vous et ce seront de précieuses informations pour la recherche et beaucoup d'espoir pour les races atteintes ! Cliquez ici pour télécharger le document d'information au format pdf La fiche de renseignement pour les chiens sains prélevés Le questionnaire clinique pour les chiens dysplasiques Le questionnaire clinique pour les chiens epileptiques J'attire votre attention sur l'entière gratuité de la démarche (même les tubes de prélèvement et l'enveloppe pour leur envoyer sont fournis sur simple demande par mail) et sur l'anonymat des résultats, donc n'hésitez pas et pensez à demander un kit de prélèvement avant votre prochaine visite à votre vétérinaire ! |
Partie 3 : La hauteur de poitrine et l'angle scapulo huméral Par Abel Renard et Anny De Prez, Juges de Bergers Belges
Le fait que la FCI (Fédération Cynologique Internationale) ait imposé pour chacune des races répertoriées, une présentation et une ordonnance identiques du standard, selon la formule dite «standard de Jérusalem» explique tout naturellement les raisons de la récente réédition du standard des Bergers Belges.
Voici donc le deuxième chapitre de cette étude, il concerne la hauteur de poitrine et l'angle scapulo huméral . Dans les éditions précédentes du standard, qui se sont succédées depuis l’après guerre, çà ne date donc pas d’hier, il était mentionné explicitement que chez un Berger Belge mâle d’une taille de 62 cm au garrot, cette mensuration allait de pair avec une hauteur de poitrine de 31 cm et un vide sous sternal de 31 cm également. Dans ce rapport mathématique il était techniquement entendu que le coude se situait lui aussi à la même hauteur que la section horizontale du sternum : soit à distance égale entre le sommet du garrot et le sol. On ne peut que regretter que, dans la nouvelle édition du standard, il ait été jugé bon d’abandonner la spécification en question, tant il est essentiel pour un Berger Belge, de rester un chien de format moyen et de proportions médiolignes parfaitement réparties autour de son centre de gravité morphologique. Ceci est d’autant plus vrai qu’à présent le Berger Belge est décrit comme capable d’effectuer des «changements de direction soudains et en pleine vitesse». Or, ceci n’est possible qu’avec un centre de gravité idéalement placé suite à l’équilibre entre le poids d’une poitrine bien descendue et la légèreté un peu aérienne de ce port altier de la tête et de l’encolure qui fait l’unanimité de tous les spécialistes et qui donne tant de distinction, de « chic » à la race. Le standard est fait, entre autres, pour éviter les erreurs d’appréciation susceptibles d’être à la base de telles déviations. Encore faut-il que ce même standard reste le plus immuable possible dans la descriptions du type de référence, et surtout qu’il ne soit pas adapté automatiquement et à la première occasion favorable, aux évolutions qu’il est sensé éviter. Il faut pourtant préciser que la poitrine descendant légèrement en-dessous des coudes ne constitue pas un défaut bien grave. Elle serait même plutôt une qualité, en contrepartie du nombre considérable d’individus manquant de « coffre ».
A ce propos, la silhouette schématisée sur la fig.1, est celle d’un sujet actuel hautement primé sur le plan national et international. C ’est la raison pour laquelle nous insistons si fortement sur l’importance de cette double exigence : une poitrine descendues jusqu’au niveau de coudes équidistants du sol et du sommet du garrot. Ces proportions sont primordiales parce que le Berger Belge est à la fois galopeur et trotteur comme le stipule fort judicieusement le standard actuel dans sa rubrique « allures » dont on admirera à la fois la précision et la clarté. Or pour être apte à cette polyvalence le chien doit être médioligne de proportions et carré de construction. Pour ceux qui en doutent encore, ils apprendront que la tendance aux allures galopées étire la silhouette vers le haut, ce qui la raccourcit en longueur, tandis que la propension au trot, allonge la ligne de dessus comme c’est le cas chez le Berger Allemand décrit par ses spécialistes comme le chien trotteur par excellence. Afin de ne pas mélanger les rôles de deux races trop souvent confondues par les ignorants, laissons donc soigneusement le Berger Belge dans les proportions qui sont été les siennes jusqu’à présent : elle sont parfaitement adaptées à ses aptitudes et à son environnement. Pour ce qui est de l’angle scapulo-huméral, chacun sait que ce dernier, par son ouverture excessive, pose souvent problème chez le Berger Belge. Dans le but de remédier à cette petite faiblesse qui défavorise le mouvement optimal, le standard précise à présent que cet angle, idéalement, mesure de 110 à 115 °.
Encore faut-il s’entendre sur les points de repère anatomiques servant à ce problème de géométrie. Question de point de vue cependant : si on considère que c’est l’arête supérieure de l’omoplate qui doit servir de paramètre d’appréciation, il conviendra d’ajouter environ 12° aux 96 déjà déterminés, et ceci nous rapproche alors sensiblement des 110 ° cités par le standard, mais sans répondre à la question posée: comment convient-il de s’y prendre pour ne pas fausser les repères d’évaluation ?
On constatera, à l’examen attentif de la fig. 3, qu’une angulation de 110° calculée au départ du centre de l’omoplate, en supposant que l’inclinaison de celle-ci reste constante, a pour effet, en accentuant la verticalité de l’humérus, de placer désavantageusement le coude vers une position trop basse et avancée (fig. 3 – repères C et c) Abel Renard et Anny De Prez, Juges de Bergers Belges Bibliographie |